Elles sont âgées de 30 ans ou plus. Leur production est définitivement arrêtée. Elles n’ont connu aucune modification sur leur châssis et respectent les caractéristiques techniques de leur époque. Les pièces principales sont seulement des composants d’origines ou identiques (sauf si participation à certaines compétitions/rallyes/courses). Bref, elles ont durement gagné leurs fameuses plaques noires auprès de la FFVE et du Ministère de l’intérieur ! Les voitures de collection sont bien là, comme éternelles sur nos routes françaises ! Et ce, contre vents et marées, exempte même des restrictions appliquées désormais dans nos métropoles ! Qui sont-elles ? Toutes les nommer serait impossible ! Alors ABSOLUTELY CARS vous propose de revenir, l’instant d’un article, sur les plus populaires, les plus recherchées et les plus adorées d’entre elles ! Retour sur les voitures les plus prisées par les collectionneurs !
Les sportives qui retiennent l’attention des collectionneurs
L’Alpine A110 : la compétition dans les gènes
Officiellement lancée en 1962 au Salon international de l’automobile de Paris, l’Alpine A110 est un coupé 2 places où la légèreté prime. Côté technique, le modèle reprend la base de l’Alpine A108, tout en continuant de bénéficier d’une carrosserie en fibre de verre et d’un moteur en porte à faux arrière. Si elle bénéficie d’un coup de crayon incroyable, lui offrant un design remarquable, c’est davantage pour ses performances que son physique qu’elle attire les collectionneurs. Sa notoriété, elle se l’est construite sur les circuits de compétition ! Entre la fin des années 1960 et le milieu des années 1970, l’Alpine A110 a remporté la quasi-totalité des rallyes nationaux et internationaux auxquels elle a participé Pour beaucoup, ce petit bolide est considéré comme la voiture la plus performante avec en point d’orgue le sacre “constructeur”, en 1973, en groupe IV. Sa production s’arrêta, hélas, en 1977, avec environ 7000 exemplaires produits.
Modèles les plus prisés | Année | Prix |
A110 1300 Berlinette Super/S/G | 1966-71 | 30 000 à 70 000€ |
A110 1500 | 1967-68 | 60 000€ |
A110 1600 S/SC/SI/SX | 1970-77 | 125 000 à 200 000€ |

La Corvette C1 : première d’une longue lignée
Le style de la première génération de Corvette est reconnaissable parmi toutes ! Signée par l’un des designers les plus connus du XXème siècle, Harley Earl, elle reprend les lignes des roadster anglais. La Corvette C1 est immédiatement identifiable avec sa face avant imposante chromée, ses doubles phares et sa prise d’air. Vue de l’arrière, la ligne rappelle celle d’un avion auquel s’ajoute un pare-chocs chromé. Sa carrosserie est conçue en fibre de verre d’où un coût de fabrication coûteux. Présentée en 1953 à New York, elle en paiera le prix fort, car moins de 200 d’unités furent vendus la première année ! Ce n’est qu’en 1957 que de réelles innovations apparaissent, notamment au niveau du moteur et de la transmission. Peut être un peu tard… Au total, 69 000 exemplaires de cette première génération furent écoulées. Mais il faut dire qu’avec son design “sportif” et sa “bouille” très vintage, elle ne peut que nous faire tomber amoureux des voitures américaines !
Modèles les plus prisés | Année | Prix |
Corvette Roadster 6 cylindres | 1953-55 | 120 000 à 150 000€ |
Corvette roadster V8 | 1955 | 70 000€ |
Corvette cabriolet V8 | 1958-62 | 60 000 à 95 000€ |

La Ford Mustang : la fougue dans les veines
Incontournable ! Iconique ! Incroyable ! La Ford Mustang est née d’une vision révolutionnaire à la fin des années 1950. Depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, Ford Motor Company continue de construire des véhicules traditionnels, propre au bon père de famille. Toutefois, un jeune ingénieur, Lee Iaccoca, décide d’amener Ford sur un chemin détourné, loin du conservatisme de l’époque. Le projet “Mustang” venait de naître : une sportivité visuelle et émotionnelle, des performances au niveau des modèles Pontiac GTO et Plymouth Barracuda, des pièces produites en grande série et un prix de vente abordable. En soi, un véritable coup de génie !
Afin d’optimiser le lancement commercial de la Ford Mustang, une campagne publicitaire “à l’américaine” est mise en place par Ford et le succès est immédiat. Près de 22 000 commandes sont passés les premiers jours pour un prix unitaire équivalent à une Volkswagen Coccinelle ! Des déclinaisons plus radicales sont réalisées par un certain Carroll Shelby, pilote et père des fameuses Cobra. Destinées à la compétition, les Ford Mustang Shelby GT350 et Ford Mustang Shelby GT500 remportèrent le championnat américain à plusieurs reprises et eurent leur version “route” en prime ! Au final, près de 3 millions d’exemplaires seront produit entre 1964 et 1973. Pour couronner le tout, il s’agit de la première “Muscle Car” de l’histoire automobile !
→ Découvrez notre interview automobile sur la version moderne de la Mustang Shellby GT350 !
Modèles les plus prisés | Année | Prix |
Mustang Hard top V8 | 1965-66 | 25 000€ |
Mustang Cabriolet V8 | 1967-70 | 20 000 à 28 000€ |
Mustang Sportsroof V8 | 1965-68 | 25 000 à 37 000€ |
Shelby GT350 | 1965-70 | 80 000 à 170 000€ |
Shelby GT500 | 1967-70 | 80 000 à 130 000€ |

La Porsche 911 : le mythe de Stuttgart

Cinq décennies séparent la première génération de la dernière née des mythiques Porsche 911 ! A lui seul, ce modèle mérite un article qui lui serait entièrement dédié ! Icône sportive, objet de culte, unique référence, les superlatifs ne manquent pas tant la Porsche 911 fait fantasmer ! Présentée officiellement en 1963 sous le nom de code “901”, les finitions et performances n’ont cessées de se développer pour atteindre un niveau sportif sans conteste !
Ce véhicule réunit l’ensemble des sensations et émotions qu’on recherche : polyvalence, praticité, tradition, sportivité, exclusivité et innovation. L’héritage de Ferdinand Porsche a su être conservé au fil des générations pour que cette 911 continue d’être parfaite. Les nouvelles générations et versions n’on fait que rallumer la passion envers elle !
Modèles les plus prisés | Année | Prix |
911 2L Coupé | 1965-66 | 180 000€ |
911 L Targa | 1966-68 | 95 000 à 125 000€ |
911 S Coupé/Targa | 1967-69 | 200 000€ |
911 E Coupé/Targa | 1970-71 | 95 000 à 110 000€ |
911 Carrera 2.7 | 1974-75 | 210 000€ |
911 Sc Coupé/Targa/Cabriolet | 1978-83 | 45 000 à 60 000€ |
911 (964) Carrera 4 Targa | 1990-94 | 75 000€ |
911 (993) Carrera 2 ou 4 Coupé | 1994-95 | 70 000€ |
911 (993) Carrera 2 ou 4 Cabriolet | 1996-98 | 90 000€ |
911 (993) RS Coupé | 1995-96 | 340 000€ |
911 (993) GT2 Coupé | 1996 | 1 300 000€ |
911 (993) Turbo S Coupé | 1998 | 350 000€ |
La Triumph TR6 : le classique sportif à l’anglaise
Afin de moderniser sa fameuse Triumph TR5, Triumph fait appel au célèbre designer Karmann. Le contexte économique de l’époque n’offre que peu de possibilités pour la firme anglaise et la réalisation d’un nouveau châssis est trop onéreux. De ce fait, le châssis et la carrosserie centrale sont conservées. Les modifications se situent au niveau des parties avant et arrière. Ainsi, est née la Triumph TR6. Tout ceci lui confère une atmosphère agréable, avec une ambiance alliant avec excellence luxe, vintage et sport. Malheureusement, cette Triumph TR6 marquera la fin de la gamme TRC et la fin d’un mythe. Elle reste, toutefois, dans l’esprit des collectionneurs, l’un des meilleur roadsters de sa génération. Au final, près de 95.000 unités furent écoulées entre 1969 et 1976.
Modèles les plus prisés | Année | Prix |
TR6 Cabriolet (Europe) | 1969-75 | 24 000 à 28 000€ |
TR6 cabriolet (USA) | 1969-76 | 20 000€ |


Les citadines les plus aimées des passionnés de voitures de collection
L’Austin Mini : l’indémodable anglaise
Imaginée par Alexandre Issigonis, designer et concepteur de pièces chez Morris en 1956, la future Mini Morris est reconnue pour son gabarit, sa praticité, sa popularité et ses succès en compétition ! Présentée officiellement en 1959, la première année de commercialisation n’est pas à la hauteur des espérances de la marque, mais le public apprend à l’adopter. L’Austin Mini devient rapidement une véritable icône automobile mondiale. A noter qu’il s’agit du seul modèle à n’avoir pas subi de lifting en 40 ans de carrière ! Et elle n’a pas pris une ride ! Déclinée à l’infini, elle donnera la Mini Moke (dans la lignée des véhicules de plage), la Mini Countryman (en break) ou encore la Mini Cooper (pour une version plus sportive). Aimée sur route, elle est adulée en compétition grâce au légendaire John Cooper, pilote et préparateur automobile. Il faut dire que la Mini est des plus intéressantes : centre de gravité bas et tenue de route exemplaire. Et surtout personnalisable à souhaits avec une décoration spéciale, des tons bicolore et des bandes blanches ! Et pour ceux qui l’osent : l’Union Jack sur le toit ou les rétroviseurs !
La consécration de cette bombinette reste définitivement ses victoires lors du rallye de Monte-Carlo entre 1964 et 1966. Elle devient alors une voiture compétitive, performante et fiable, à l’image des Mini Cooper S. Ce n’est qu’en 2000 que la production de la Mini s’arrête sur plusieurs versions hommage dont les fameuses Mini Clubman, Mini Racing Green et Mini Bristih Leyland. Au final, plus de 5 millions d’exemplaires furent écoulées au travers le monde !
Modèles les plus prisés | Année | Prix |
Mini 850 | 1965-71 | 5 000 à 25 000€ |
Mini Moke | 1965-71 | 20 000 à 25 000€ |
Mini 1000 | 1968-71 | 5000 à 15 000€ |
Mini Countryman | 1961-70 | 18 000 à 22 000€ |
Mini Cooper | 1962-70 | 11 000 à 13 000€ |
Mini Cooper S | 1963-64 | 30 000 à 40 000€ |

La Citroën 2CV : l’icône française mondialement (re)connue !

L’histoire de la Citroën 2CV suffirait à elle-même pour écrire un roman ! Respectant un cahier des charges strict – la Citroën 2CV devant “transporter quatre personnes et 50 kg de pommes de terre ou un tonnelet, à la vitesse maximale de 60 km/h, pour une consommation de 3 litres au cent, un faible coût d’entretien et un prix de vente du tiers de la traction.” – cette voiture a marqué durablement son époque ! Présentée au public en 1948, elle sera déclinée : la Citroën 2CV fourgonnette (rapidement adoptée par les PTT en 1951), la Citroën 2CV AZL en 1956, la Citroën 2CV 4X4 Sahara en 1960, la Citroën 2CV SPOT en 1976, la Citroën 2CV Charleston, de 1981 à 1990 et bien sûr la Citroën 2CV 007 en 1981 (présente dans le film “Rien que pour vos yeux“).
L’année 1989 marque la fin de la production française de la Citroën 2CV avec plus de 5 millions d’unités écoulées à travers le monde. Le dernier exemplaire sortira des usines du Portugal en juillet 1990. Véritable symbole d’art de vivre à la française, l’engouement ne désemplit pas malgré les décennies, séduisant encore de nombreux passionnés et collectionneurs !
Modèles les plus prisés | Année | Prix |
2CV A | 1949-53 | 18 000€ |
2CV AZ | 1955-60 | 8 000 à 20 000€ |
2CV AZL | 1968-71 | 5000 à 15 000€ |
2CV AZAM berline | 1963-67 | 8 000€ |
2CV 4 | 1970-78 | 7 000€ |
2CV 6 | 1970-79 | 8 000€ |
2CV Spot | 1976 | 9 500€ |
La Citroën Mehari : une drôle de dame
Utilisant le châssis de la Citroën 2CV fourgonnette, Jean-Louis Barrault, Jean Darpin et le Comte de la Poype imaginèrent un kit de carrosserie s’adaptant sur un châssis existant. Un premier prototype fut présenté à la direction de Citroën, en 1967, qui validera le projet. Véhicule de plage, son nom est tout trouvé : ce sera Mehari ! Ce modèle représente par excellence la praticité, la simplicité et l’endurance ! La présentation officielle eut lieu l’année suivante, sur le Golf de Deauville. Reprenant les méthodes de communication d’André Citroën, le lancement fait l’objet d’un show médiatique unique avec des véhicules peints en fonction de leur utilisation :
- le jaune pour le golf.
- le bleu pour les services de sécurité.
- le gris, destiné aux amateurs de loisirs
- le rouge pour les pompiers
- le beige, pour les chasseurs
- le vert pour la campagne.
- le turquoise pour la plage
- le blanc pour les journalistes
La Citroën Méhari connaîtra un succès immédiat ! Sa production cesse en 1987 avec près de 145 000 unités vendues (toutes versions).
Modèles les plus prisés | Année | Prix |
2 places | 1969-80 | 14 000€ |
4 places | 1968-87 | 16 000€ |
Azur | 1984-87 | 17 000€ |
4X4 | 1980-83 | 32 000€ |
Teilhol tangara 3CV | 1987-88 | 7 000 à 12 500€ |
Teilhol Theva | 1988-89 | 8 000€ |

La Fiat 500 : le “pot-de-yaourt” adoré par les passionnés

La Fiat “Cinquecento” fait partie du patrimoine historique italien ! Populaire et familiale, ce modèle est une icône nationale pour toute une génération avec un surnom unique : le “pot de yaourt”.
Née de la volonté du gouvernement italien de l’époque qui souhaitait que chaque citoyen possède une voiture à un tarif accessible, la première Fiat 500 sort des chaînes de production en 1957. Son style, son gabarit, son poids et son prix très attractif ne la font pourtant pas rentrer dans la catégorie des best-sellers. En effet, elle est estimée trop chère par rapport à ses prestations et beaucoup préfèrent la Fiat 600. Que nenni ! Cette première version sera distribuée dans d’autres pays: Allemagne, Autriche, Inde, Pologne… Ce n’est qu’en 1968 que sa carrière explosera avec la mise sur le marché d’une déclinaison découvrable. Son essor est mondial et on la retrouve sur toutes les routes ! Si sa production sera arrêtée en 1975, amateurs, collectionneurs et clubs continueront à alimenter le mythe et les 4 millions d’exemplaires écoulées à travers le monde !
Modèles les plus prisés | Année | Prix |
500 Giardiniera bois | 1948-52 | 18 000 à 20 000€ |
500 toit ouvrant | 1968-87 | 16 000€ |
500 Sport | 1984-87 | 17 000€ |
500 R Coach | 1987-88 | 7 000 à 12 500€ |
Abarth 595 Coach/SS | 1964-71 | 30 000 à 45 000€ |
La Peugeot 205 GTI : la lionne sur-vitaminée !
Destiné à concurrencer la Volkswagen Golf, Peugeot a mis en place un plan stratégique bien rodé et imagine un véhicule de route tout en étant engagé en compétition ! C’est ainsi qu’est née la Peugeot 205. Voila un sacré numéro qui continue de marquer les générations ! Lancée en 1984, elle va rapidement détrôner la suprématie de la Golf GTI et devient la GTI de référence des années 1980′ et 1990 ! Aussi agile sur route que sur circuit, sa notoriété dépasse les frontières, notamment en rallye (Groupe B et Dakar). Plusieurs déclinaisons sortiront des chaînes de production comme la Peugeot 205 “Rallye”, la Peugeot 205 “CTI” ou encore la Peugeot 205 “Gentry”,… Peugeot, voyant la passion des clients pour ce modèle, ira jusqu’à créer le “Club GTI”, récompensant leurs fidélité via des services et avantages pour les membres ! Il faut dire que la Peugeot a de quoi séduire : sa base quasi-parfaite offre des sensations de conduite uniques, avec une motorisation sans cesse en évolution. De 105 ch, la puissance grimpera à 115 ch en 1986, puis 130 ch en 1990. Les années 1990 traduisent également un embourgeoisement de la Peugeot 205 GTI avec l’apparition de cuir, bois et des jantes spécifiques.
Le succès escompté est plus qu’espéré. Plus de 5.5 millions d’unités seront vendues entre 1984 et 1994 à travers le monde. Des séries exclusives destinées à la France et à l’étranger seront également produites. On distingue , la “Collection”, La “Grand Prix”, la “Sport”, la “Griffe, la “Magic”,… Parmi les pays où elle fut commercialisée, on peut citer la Grande Bretagne, le Japon ou encore l’Australie. Et 25 ans après sa sortie, la Peugeot 205 GTI attire toujours autant d’empathie, d’attachement et d’intérêt. Sa côte ne cesse de monter pour atteindre des sommets pour les versions les plus rares !
Modèles les plus prisés | Année | Prix |
1.6 | 1984-91 | 13 000 à 22 000€ |
1.9 | 1988-91 | 15 000 à 30 000€ |

La Volkswagen Coccinelle : un amour de Choupette
Ce modèle mythique est une petite merveille signée Ferdinand Porsche. Officiellement présentée en 1938, son tarif plus qu’abordable booste les ventes pour atteindre le chiffre de 350 000 unités la première et unique année, sa production étant écourtée par la Deuxième Guerre mondiale. Ce n’est qu’en 1949, par l’intermédiaire d’un britannique Yvan Hirst et de la découverte d’un exemplaire de 1938, que la production est relancée. Les allemands ont enfin droit à leur Volkswagen Coccinelle. Il n’en fallait pas plus pour que Volkswagen devienne la première marque a passé le millionième véhicule produit et la seconde en termes le recors mondial d’unités construites. La Coccinelle bat même la détentrice du record, la fameuse Ford T ! Elle devient même un Best-seller aux USA et en Amérique du Sud ! Le sacre suprême : le cinéma l’immortalisera avec de nombreux films à l’instar d'”Un amour de Coccinelle” avec Choupette ou “Transformers” avec Bumblebee.
En 1978, elle cessera d’être produite en Allemagne, mais perdurera dans les pays d’Amérique du Sud jusqu’en 2003. Au total, le nombre d’exemplaires écoulés a atteint le chiffre de 21 529 464 !
Modèles les plus prisés (berline) | Année | Prix |
Split Coach | 1945-53 | 30 000 à 40 000€ |
1200 Jeans Coach | 1973-74 | 15 000€ |
1600 Coach Mexico | 1979-85 | 8 000€ |
1303 S | 1973-75 | 9500 à 12 000€ |
Teilhol tangara 3CV | 1987-88 | 7 000 à 12 500€ |
Teilhol Theva | 1988-89 | 8 000€ |

Modèles les plus prisés (Cabriolet) | Année | Prix |
2 places | 1949-50 | 85 000€ |
Karmann | 1949-57 | 45 000 à 60 000€ |
1200/1300 Karmann | 1956-68 | 27 000€ |
1302/1303 L-LS | 1971-79 | 19 000 à 19 500€ |
La Volkswagen Golf 1 : la bombinette en mode urbain
En 1974, chez Volkswagen, on se pose une question :”Comment succéder à la légendaire Coccinelle” ? La réponse à cette question est la Volkswagen Golf ! La première génération de la Golf, malgré ses 43 ans, est entrée dans la catégorie des best-sellers du 20ème siècle ! Son design acerbe change radicalement des formes arrondies de sa devancière. Issu des ateliers italiens Giugiaro, son objectif est de moderniser le style automobile. Pari réussi ! Robuste, performante, agile et confortable, les aléas du temps lui ont valu un engouement encore intact aujourd’hui. Avec plus d’un millions d’exemplaires écoulés en moins de 3 ans, d’autres versions sortiront des chaînes comme la Volkswagen Golf GTI. Lancée dès 1976, le mythe ne fait que commencer ! Moteur Audi, poids plume et châssis renforcé l’ont rendu musclé sur route comme sur circuit. Les générations suivantes continueront de mettre à l’honneur la “qualité allemande” avec des déclinaisons 4 portes, cabriolet, break et même 4×4. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 10 millions d’exemplaires vendus en 1988 et plus de 33 millions de véhicules vendus dans le monde (toute génération et versions confondues) !
Modèles les plus prisés | Année | Prix |
GTI 1600 | 1976-82 | 18 000 à 23 000€ |
GTI 16S | 1981-83 | 40 000€ |
1800 | 1983-84 | 17 000€ |
GLI Cabriolet | 1980-90 | 9 000€ |
II Syncro 4×4 | 1988-90 | 12 000€ |
II rallye 4×4 | 1989-91 | 26 000€ |
II G60 | 1990-91 | 14 000€ |

Les voitures de collection hors catégories : les bonus de la rédaction
La Citroën DS : une madeleine de Proust innovante
Révolutionnaire, innovante, magnifique ! Les mots ne suffisent pas pour décrire la Citroën DS. Les innovations techniques et technologiques sont nombreuses et les ventes s’en ressentent. Le carnet de commandes, à la fin du Salon de l’automobile de 1955, est rempli de 80 000 promesses d’achat avec un délai d’attente de deux ans ! Il faut dire que la Citroën DS était un véritable véhicule du futur, comparée à ses contemporaines ! Elle inscrit la France dans la modernité, au point que les acteur de cinéma et célébrités en voulaient une. Voiture présidentielle du Général De Gaulle, plusieurs variantes du modèle verront le jour, dont l’ID et la DSuper. Sa carrosserie sera également une toile d’expression pour certains designers de son temps à l’instar d’Henri Chapron ! Il conçut, en 1958, le tout premier cabriolet DS !
Immortalisée par le cinéma, sa production cessera en 1975 avec une ultime version Bleu Delta de DS23. Le succès de ce modèle mythique et futuriste fait désormais partie du patrimoine de Citroen avec près de 1.5 millions d’unités (DS et ID réunis) vendues en 20 ans. Exportée dans le monde entier, la popularité de la Citroën DS est mondiale tandis que des milliers de clubs de passionnés continuent à pérenniser son héritage !
Modèles les plus prisés | Année | Prix |
DS 19 (première série) | 1956 | 38 000€ |
DS 19 Prestige | 1959-62 | 40 000€ |
DS 19 Pallas | 1965-67 | 27 000€ |
DS 19 Cabriolet | 1961-65 | 180 000€ |
DS 21 Cabriolet | 1966-72 | 200 000€ |
DS 21 Berline Chapron | 1966-67 | 85 000€ |
Ds21 coupé Chapron | 1966-67 | 150 000€ |
DS23 | 1970-75 | 75 000€ |
DS23 break | 1973-75 | 32 000€ |
DS23 Chapron | 1975 | 14 000€ |

Le Volkswagen Combi T1 : le van très “sixties”
Reprenant la plateforme de sa cousine, la Volkswagen Coccinelle, le Volkswagen Combi T1 conserve les formes arrondis, les phares et le moteur en position central arrière de la Choupette. Lancé en 1961, son style est immédiatement reconnaissable avec son avant en V, sa porte coulissante latérale et son pare-brise papillon. Il correspond au premier mini van de l’histoire de l’automobile pouvant transporter 9 personnes ! Côté motorisation, son moteur est le 1200cm3 de la Coccinelle, réputé pour sa robustesse et sa fiabilité. Il n’en fallait pas plus pour que le succès soit au rendez-vous ! Pratique, compact, lumineux et abordable financièrement, il devient le symbole des personnes “roost”qui rêvent d’évasions. Il sera adopté par les communautés nomades et hippies dans les années 1960, devenant tout un symbole ! Surnommé le Split (pare-brise en deux partie) ou Barndoor (capot moteur imposant), la première génération T1 disposera de nombreux aménagements et finitions : couchette, glacière, réchaud, toit Dormobile réhaussable accompagné de boiseries. Construit jusqu’en 1968 à 110 000 unités, sa côte décolle aujourd’hui, pour ne pas dire qu’elle s’emballe selon la version recherchée !
Modèles les plus prisés | Année | Prix |
Fourgon/Combi | 1950-55 | 55 000€ |
Type 22 bus 9 places | 1955-67 | 40 000€ |
Type 23 Westfalia | 1960-67 | 62 000€ |
Type 24 Bus de Luxe 23 fenêtres | 1955-63 | 60 000€ |
Type 24 Bus de Luxe 21 fenêtres | 1964-67 | 48 000€ |
Type 26 Pick Up | 1955-67 | 32 000€ |
Type 28 bus 7 places | 1955-67 | 36 000€ |

Article écrit par : ABSOLUTELY CARS
Crédit Photos : ABSOLUTELY CARS & Photos d’archives
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