Se balader, flâner, découvrir…. Bref la vie parisienne et c’est ce que l’on aime, notamment quand nous tombons nez à nez avec une charmante voiture aussi rare que belle. A chaque coin de rue, se trouve peut-être cette perle rare. Ainsi avec cette rubrique « Au détour des rues parisiennes », ABSOLUTELY CARS déniche pour vous ces véhicules qui font mine de passer inaperçus, hélas sans succès… Que l’on aime les pots de yaourts, les berlines, les coupés ou les SUV, c’est un choix. Mais rester indifférent face à ces icônes européennes ou américaines est difficile. Allez, hop ! Le mois d’août de la rubrique mensuelle d’ABSOLUTELY CARS est sous l’étoile de la sportivité radicale à la suite des 24 Heures du Mans 2021 ! Au programme : une Polaris Slingshot et une McLaren-Mercedes SLR.
La voiture du mois : La Polaris Slingshot
Qu’est donc cet ORNI qui circule sur les routes américano-canadiennes depuis 2014 ? La marque Polaris produit essentiellement des véhicules 2 roues (Indian, Victory) et tout terrains quad, moto-neige (boue, neige, gravier,…) et électrique (Aixam et Goupil)… mais la Polaris Slingshot (Lance-pierre en français) représente une autre étape pour le constructeur américain. Il s’agit de son premier tricycle commercialisé et offrant des sensations de conduite digne des meilleurs supercars et roadsters de la planète.



La structure très spéciale de la Polaris Slingshot a été choisie en raison de la réglementation plus favorable envers les tricycles (pas de crash-test et d’airbags). Le châssis tubulaire accueille une carrosserie identique. Son gabarit restreint de 3.8m de long, 1.97m de large et 1.32m de haut en fait un véritable kart. Cependant, il faut faire attention lors de certaines manœuvres aux ailes. La sécurité se traduit par le présence d’arceaux amovibles auquel on peut ajouter une toit rigide en cas de mauvais temps. La voiture se compose de 3 versions : SL, R et Grand Touring LE.
L’accès à l’habitacle de la Polaris Slingshot se traduit par l’absence de portières et il suffit d’enjamber et de s’asseoir avec souplesse dans les sièges baquet au ras du sol. Le pare-brise est minimaliste et le casque est plus qu’utile. Les équipements présents à bord sont réduits au plus simple : un volant 3 branches réglable en hauteur, des komodos, deux cadrans, le levier de vitesse et un écran de 4.3 pouces au centre du cockpit. Ce dernier fait office de caméra de recul, MP3 (Rockford Fosgate) et de connexion à un smartphone. Enfin, côté capacité de rangement, on distingue deux petits coffres derrière les sièges permettant de partir en week-end.



Côté moteur, le moteur GM est un 4 cylindres en aluminium 2.4 (2384cm3) développant 173ch, accouplé à une boîte manuelle ou automatique 5 rapports. Il est remplacé par un bloc 2.0 d’origine AMG, optimisé par Polaris pour gagner en puissance (de 180 à 203ch). Le système de freinage est assuré par des disques. Avec une transmission uniquement sur la roue arrière et un poids 760kg, les performances sont bluffantes : le 0-100 est abattu en 5.2 secondes et la vitesse de pointe atteint 200km/h. Le comportement passe par une vision panoramique, une direction assistée, un ABS permanent, un antipatinage, un contrôle de stabilité, une barre antiroulis, des amortisseurs à gaz et des pneumatiques de 20 pouces.
Le tarif de la Polaris Slingshot débute à environ 33 500$ pour atteindre 42000$ pour la plus haut de gamme. Cette année 2020 marque un lifting partiel de ce tricycle particulier: un hard top (Sling shade), la face avant, phares et feux à LED, un écran de 7 pouces ainsi que 23 possibilités de personnalisation. Elle conserve son agilité et une conduite aussi cruising que sportive. Le nombre d’exemplaires sur l’hexagone reste anecdotique, mais outre-Atlantique, cette barquette est un succès.



Notre coup de cœur du mois : La McLaren-Mercedes SLR


L’une des supercars les plus désirables et extrêmes des années 2000 n’est d’autre que la McLaren-Mercedes SLR. Cette voiture de tous les superlatifs a été développée par Mercedes-Benz et McLaren Automotive, la fameuse écurie de F1. Arborant l’acronyme SLR pour « Sport, Leicht, Rennsport », ce modèle rappelle le mythique coupé de 1955 : la Mercedes 300 SLR surnommée les flèches d’argent.
La production de la McLaren-Mercedes SLR dure près de 7 ans, de 2003 à 2010. Les performances sont bien au rendez-vous ! Les chiffres parlent d’eux-mêmes : un 0-100 abattu en moins de 4 secondes (3.8 secondes pour la SLR et 3.3 secondes pour la 722GT). On distingue plusieurs déclinaisons de ce coupé/cabriolet dont certaines dépassent le million d’euros dont :
- la McLaren-Mercedes SLR Roadster : la version décapotée est commercialisée en 2007. Les caractéristiques du modèle initial sont les mêmes, à savoir l’ingénierie de compétition symbolisée par un V8 5.4 AMG suralimentée de 617ch et des freins carbone-céramiques. La capote en toile peut se déverrouiller manuellement, mais s’ouvre électriquement en 15 secondes.
- la McLaren Mercedes SLR 722 (2006) : la victoire du duo Stirling Moss – Denis Jenkinson lors des Mille Miglia 1955 se doit d’être célébré de la meilleure des façons : la McLaren SLR 722 Edition en est l’hommage, reprenant dans son nom l’heure du départ, soit 7h22. Les modifications apportées sont notables. Les initiales sont présente sur les ailes La puissance atteint les 650ch soit 24 de plus que la version classique. Cette édition sera découvrable au travers du roadster. Ce cabriolet est produit à seulement 150 unités.
- la McLaren Mercedes SLR 722GT : elle effectue un retour aux sources avec une version GT uniquement réservé à la piste (« SLR club Trophy »). La carrosserie est retravaillée et l’intérieur réduit au plus simple (full carbon). Les performances sont revues à la hausse avec une puissance culminant à 670ch et une vitesse max de 340km/h, tandis que le poids est réduit de 400kg (1390kg au total).
- la McLaren Mercedes SLR Stirling Moss (2009) : l’ultime déclinaison de la SLR est donc le speedster issu du coup de crayon du coréen Yoon II Hun. IL se caractérise par l’absence de pare-brise et de toit. Le port du casque et de lunette est donc obligatoire. La mécanique est celle de la 722 édition et la production est encore plus exclusive (75 unités réservés aux possesseurs de SLR).
- la McLaren Mercedes SLR Edition : La cessation de la SLR se traduit par 25 unités spécifiquement réalisés. On distingue un extérieur optimisé et un intérieur uni, tandis que les couleurs rouge/orange surlignent les initiales de Mclaren et des freins.

Article écrit par : ABSOLUTELY CARS
Crédit Photos : ABSOLUTELY CARS
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